Les quatre trames des couleurs fondamentales (CMJN) sont orientées sous quatre angles différents (voir plus loin : le moiré).
Ce sont les grosseurs relatives des quatre points de chaque couleur qui reproduisent la couleur et la densité de chaque « point » de l'image imprimée.
Le non-respect de ces contraintes physiques engendrera immanquablement une perte de finesse et de modelé de l'image imprimée par l'apparition d'une pixellisation de plus en plus perceptible.
Pour en savoir plus sur le pouvoir séparateur de l'œil humain
Grâce à ce qui précède, il est possible de calculer la définition, donc le nombre de pixels que doit posséder une image pour pouvoir être imprimée dans un format final donné.
Exemples :
Cas d'une image couleur destinée à occuper une emprise de 15 cm par 10 cm sur la page d'un livre. Il faudra que ses dimensions en pixels soient respectivement (15 x 300) / 2,54 et (10 x 300) / 2,54. En l'occurrence : 1770 pixels et 1180 pixels, ce qui fait une surface de 2,09 millions de pixels qui se traduira par un fichier non compressé de près de 6,3 Mo puisque chaque pixel couleur possède 3 informations distinctes (RVB) et occupe donc 3 octets.
Cas d'une image NB imprimée aux mêmes dimensions, il faudra des dimensions en pixels de (15 x 600) / 2,54 et (10 x 600) / 2,54 soit 3540 pixels et 2360 pixels. La surface, de 8,35 millions de pixels, correspondra à un fichier non compressé de 8,35 Mo (1 couleur donc 1 octet par pixel).
En conséquence, veillez à nous faire parvenir des documents iconographiques numérisés tenant compte de ces contraintes. En effet, si nous devions refuser d'insérer certains documents dans vos ouvrages, cela relèverait de nécessités physiques et non pas de notre bon vouloir.
Les appareils photo numériques actuels permettent d'atteindre facilement une définition d'image compatible. Encore faut-il avoir à l'esprit qu'un recadrage important, ne conservant qu'une part relativement petite de l'image originale, réduit d'autant la définition qui peut alors s'avérer insuffisante.