La taille de la police sera fonction des dimensions du gabarit d’empagement : de 60 à 72 caractères par ligne et de 30 à 40 lignes par page.
Créées pour chaque mise en page par le maquettiste, elles regroupent l’ensemble des caractéristiques d’un texte, d’un paragraphe, d’un titre, d’un sous-titre, d’une liste numérotée, etc. Ces caractéristiques peuvent contenir le nom de la police, sa taille, sa graisse, ses attributs, la justification, la valeur d’un alinéa, la règle de césure, la présence de lettrine, etc. L’utilisation des feuilles de styles permet d’obtenir un résultat homogène et cohérent sur l’ensemble d’un document, toutes modifications ultérieures de la feuille de style se répercutant automatiquement sur l’ensemble des sections de texte qui lui sont liées.
Traditionnellement, on place en haut de page gauche le titre de l’ouvrage et à droite le titre du chapitre.
Le bas de page ne reçoit souvent que le folio (numéro de la page). À noter toutefois que ce n’est pas la place attitrée du folio dont l’emplacement peut se situer à n’importe quel endroit des quatre marges.
Il devra veiller à éviter « veuve et orpheline » qui sont soit un début de phrase isolé au bas d’une page, soit une fin de phrase isolée en haut de page. Il lui faudra trouver une solution ou un artifice pour y remédier, soit en augmentant leur emprise sur la page (au moins trois lignes), soit en les faisant disparaître de la page (disparaître et non supprimer !).
Les choix du maquettiste :
Note : les polices sérif sont composées de caractères à empattements. Il s’agit d’évasements triangulaires en « patte d’éléphant », rectangulaires ou filiformes au pied de la plupart des lettres et signes. Ces élargissements, situés principalement sur la ligne de base des caractères, créent une ligne virtuelle imperceptible, mais qui guide efficacement l’œil pendant la lecture.
Ces feuilles de style, une fois créées, sont applicables à une partie sélectionnée du texte, le formatant ainsi en une étape.
Le respect des grands principes typographiques :
Important : Une fois la mise en page effectuée, une correction ou modification du texte, même très modeste, peut remettre en cause tout le travail précédemment réalisé. C’est l’une des raisons qui nous amènent à exiger de l’auteur un manuscrit corrigé, complet et définitif.