L’imprimeur A impose un tarif très dégressif dont les devis ne deviennent très concurrentiels qu'à partir de 100 exemplaires (en N & B comme en couleur).
L’imprimeur B a choisi une tarification plus linéaire permettant des tirages réduits, mais dont les devis pour la couleur restent quatre fois plus élevés, et cela même pour des tirages de plusieurs centaines d’ouvrages.
Il ressort de ce tableau que :
• ces deux imprimeurs pratiquent des tarifs équivalents à partir d’une centaine d’exemplaires en N & B.
• l’imprimeur A voit son tarif couleur passer de 4 fois plus cher que l’imprimeur B pour 1 exemplaire à 5 fois moins cher que l’imprimeur B pour 300 exemplaires. Dès ce nombre d'exemplaires l’imprimeur A a un tarif couleur égal au tarif N & B de l’imprimeur B.
• Même si l’imprimeur A voit son tarif couleur être inférieur à celui de l’imprimeur B dès le dixième exemplaire, celui-ci reste encore élevé et ne devient raisonnable qu’à partir de 60 unités imprimées.
En conclusion : Bien qu’il soit possible d’envisager des tirages réduits, il ne faut pas oublier que les frais fixes de composition, s’amortissant sur un faible nombre d’exemplaires, viendront majorer le coût final de chaque ouvrage d’autant plus que leur nombre sera réduit.
L’expérience accumulée par notre association montre que le tirage minimum idéal ne devrait pas être inférieur à 50 unités.